Asthme – HTA – nNos
Dans l’asthme, l’acupuncture inhibe l’inflammation des voies respiratoires et les cellules lymphoïdes innées du groupe 2 dans le poumon
Des études ont montré que l’acupuncture a un effet anti-inflammatoire dans les voies respiratoires. Cependant, la façon dont le traitement d’acupuncture affecte l’immunité innée, en particulier en ce qui concerne la fonction des ILC2 dans l’inflammation allergique des voies respiratoires induite par l’ovalbumine (OVA) chez des souris, est mal comprise.
L’acupuncture des points taixi (3R) et taichong (3F) a un effet positif sur le contrôle de l’hypertension essentielle, action observée par IRMf
L’objectif de cette étude était d’étudier les effets de la puncture des points taixi (3R) et taichong (3F) sur l’hypertension artérielle à différents moments et sur des régions cérébrales connexes en utilisant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à l’état de repos (RS-IRMf). Les sujets (hommes et femmes) âgés de 35 à 64 ans ont été recrutés dans des centres de services de santé de la ville de Guangzhou, avec un diagnostic d’hypertension essentielle selon les directives de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) / ISH (Société internationale d’hypertension), classés comme risque intermédiaire grade I et II.
L’acupuncture atténue la pression artérielle en induisant l’expression de nNOS
Cette étude a été conçue pour vérifier l’hypothèse selon laquelle l’acupuncture exerce un effet antihypertenseur en augmentant l’expression de nNOS dans l’ARC et le vlPAG de rats spontanément hypertenseurs (SHR).
Insomnie – douleur postopératoire
Dans l’insomnie primaire, l’électroacupuncture agit mieux chez les femmes que chez les hommes
L’insomnie primaire (IP) est définie par une insatisfaction à l’égard de la qualité et de la quantité du sommeil, associée à un ou plusieurs des symptômes suivants : difficulté d’endormissement, difficulté de maintien du sommeil, réveil précoce. L’électroacupuncture s’est avérée efficace pour traiter l’IP avec un minimum d’effets indésirables. La recherche sur le mécanisme de l’électroacupuncture a suggéré qu’elle pourrait moduler le sommeil et l’éveil en activant ou en désactivant certaines régions du cerveau via un stimulus somatosensoriel spécifique.
L’acupuncture est efficace pour prévenir la douleur postopératoire après craniotomie
La gestion de la douleur aiguë après une craniotomie peut être difficile. Des études antérieures ont montré un contrôle inadéquat de la douleur après la procédure. La médication orale peut parfois être retardée par des nausées postopératoires, et l’utilisation d’anesthésiques peut altérer l’évaluation de la fonction cérébrale.
Moxibustion et obésité abdominale
Les rédacteurs en chef ont retiré l’article de Hsieh que nous avions présenté dans le numéro 18(1) de 2019 [1]. En effet, Hsieh et coll. objectivaient des effets positifs et très significatifs sur l’obésité abdominale par une intervention de moxibustion conjointement avec un programme d’éducation pour la perte de poids.
Hypogalactie – Engorgement mammaire
L’électroacupuncture améliore l’hypogalactie en suites de couches
Depuis l’état des lieux réalisé en 2011, peu d’essais comparatifs randomisés (ECR) concernant l’hypogalactie sont parus dans la base de données Pubmed de la National Library of Medicine américaine qui référence à ce jour près de 19 000 études sur l’acupuncture et techniques associées. En fait, un seul ECR est référencé à ce jour [1] mais aussi un protocole d’un ECR pour hypogalactie post-césarienne [2]. Il s’agit d’un ECR en langue chinoise dont l’objectif est d’observer l’effet de l’électroacupuncture au point shaoze (1IG) sur le volume du lait maternel, la densité énergétique et la composition nutritive lors de l’hypogalactie en post-partum.
L’acupuncture doit encore faire ses preuves dans l’engorgement mammaire
D’un point de vue historique, on a décrit au XVIIIe siècle la « fièvre de lait », caractérisée par une tension mammaire et une forte fièvre qui survient autour du troisième jour suivant l’accouchement lors de la « montée du lait » et qui peut être le résultat de l’évolution d’une stase laiteuse résultant d’une mauvaise évacuation. Elle peut survenir dans un contexte d’une congestion mammaire peu après l’accouchement, ou à n’importe quel moment, si l’enfant ne tète pas le lait produit par une partie ou l’ensemble du sein.