Le Yunnan est une province située dans le sud-ouest de la Chine. Elle est bordée par les provinces du Guangxi, du Guizhou, du Sichuan et du Tibet, ainsi que par les pays voisins du Laos, du Vietnam et de la Birmanie. Le Yunnan est connu pour sa diversité culturelle, son paysage montagneux, ses rizières en terrasses et ses minorités ethniques.
Eclipse ?
Yang absorbé par le yin, ou yin ne faisant plus qu’un avec le yang, telle est l’impression donnée par l’observation en ce 11 août 1999 de l’éclipse totale de Soleil qui fut la dernière du XXᵉ siècle et du IIᵉ millénaire, l’an 2000 n’ayant connu que des éclipses partielles. Une éclipse solaire se produit lorsque la Lune passe entre la Terre et le Soleil, obscurcissant ainsi totalement ou partiellement l’image du Soleil pour un observateur sur Terre. L’éclipse solaire totale se produit quant à elle, lorsque le diamètre apparent de la Lune est plus grand que celui du Soleil, bloquant ainsi toute la lumière directe du soleil, transformant le jour en obscurité. La totalité se trouve dans un chemin étroit à travers la surface de la Terre alors que l’éclipse solaire partielle est visible sur une région environnante de milliers de kilomètres de large. Deux minutes plus tard, le soleil réapparaissait. Et c’est le sentiment de renaissance qui pourra se dégager de cet ultime numéro de la revue « Acupuncture & Moxibustion ».
Anosmie au château d’Amboise
Ne plus pouvoir percevoir le parfum des brins de lavande si odoriférants lorsqu’ils sont cueillis juste avant l’ouverture des fleurs, est un vrai crève-cœur pour chaque patient atteint par le virus SARS-CoV-2, même si la vue sous le ciel orageux du château royal d’Amboise, palais grandiose des rois Charles VIII et François Ier à la Renaissance, lieu de sépulture de Léonard de Vinci, témoignage exceptionnel des profonds changements qui se sont opérés en Europe aux XVe et XVIe siècles [1], pourrait compenser la perte d’un sens.
Aussi, l’on peut se réjouir qu’à la suite d’un article sur l’anosmie post-traumatique [2], François Pierrot va nous montrer l’intérêt de l’acupuncture dans l’anosmie en rapport cette fois avec la pandémie COVID-19, alors que la thérapeutique usuelle est peu efficace.
Gorda Gertrudis et syndrome métabolique ?
Jouxtant l’entrée de l’église San Domingo sur la place du même nom à Cartagena en Colombie trône la statue de 650 kg, la « Gorda Gertrudis ». Cette imposante femme couchée avec ses formes opulentes fut donnée à la ville par Fernando Botero le 14 avril 2000. Fernando Botero, né le 19 avril 1932 à Medellín, est un aquarelliste et sculpteur colombien réputé pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses, inspirés de l’art précolombien.
L’on peut se demander s’ils ne souffrent pas tous du syndrome métabolique qui désigne la coexistence de plusieurs désordres métaboliques pouvant augmenter considérablement le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques, mais aussi de neuropathies. Le diagnostic est fait lorsque le sujet présente au moins trois des symptômes suivants : hypertension artérielle, glycémie élevée mais sans réel diabète de type 2, surpoids ou embonpoint abdominal, faible taux de HDL cholestérol et taux élevé de triglycérides
Les couronnes de Ñaupa Mujer et Ñaupa Diablo
Le carnaval de la ville d’Oruro est le plus grand événement culturel annuel de Bolivie. Il a été inscrit en 2008 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Ancien site de cérémonies précolombien situé à 3700 mètres d’altitude, Oruro fut un important centre minier aux XIXe et XXe siècles. Refondée par les Espagnols en 1606, la ville est restée un site sacré pour les Uru, qui venaient pour la grande fête d’Ito. Cette cérémonie a été transformée en rituel chrétien avec la Diablada, danse traditionnelle des hauts plateaux des Andes, devenue la danse principale du carnaval d’Oruro. La Diablada représente l’affrontement entre les forces infernales et celles des anges, danse créée dans un but d’évangélisation.
Sur la photo prise au Musée du Quai Branly – Jacques-Chirac à Paris sont présentés à droite le costume de « Ñaupa Diablo », le « vieux diable » et à gauche celui de sa compagne « Ñaupa Mujer ». L’origine de la danse de « la Diablada » remonte au XVIIe siècle quand les mineurs des villes de Potosí et d’Oruro reconnurent la Vierge de la Candelaria (Vierge du Socavón) comme la Mère Protectrice des travailleurs, Sainte Patronne des mineurs.
Acupuncture au pays de Tintin
Atomium – 1958 – Bruxelles – Belgique
L’Atomium est un monument de Bruxelles, construit à l’occasion de l’Exposition universelle de 1958. En acier inoxydable et aluminium, il est devenu, au même titre que le Manneken Pis et la Grand-Place, un symbole de la capitale de la Belgique. Il culmine à 102m d’altitude. Il se compose d’une charpente d’acier et de trois piliers bipodes portant neuf sphères de 18 mètres de diamètre pour environ 250 tonnes. Il représente la maille conventionnelle du cristal de fer (structure cubique centrée) agrandie 165 milliards de fois.
Les escaliers mécaniques installés dans les tubes obliques, comptent parmi les plus longs d’Europe. Le plus grand mesure 35 m de long (photo).
Et c’est à Bruxelles que se sont tenues en novembre dernier le congrès conjoint de la Fédération des Acupuncteurs pour la Formation Médicale Continue (Faformec) et de l’ABMA/BVAA (Association Belge des Médecins Acupuncteurs/Belgische Vereniging der Artsen Acupuncturisten) consacré à l’Art de Vieillir.
Congrès international, car en plus des Français et Belges, étaient présents des conférenciers Suisses, Roumains et Chinois.
Un reportage est consacré à la richesse de ces deux journées. De nombreux articles seront présentés également dans ces colonnes faisant suite à ceux déjà parus dans le précédent numéro. Vous lirez ainsi : l’étude clinique sur la façon de préserver la beauté du ventre ; l’électroacupuncture intégrée à la procréation médicale assistée dans les cas de troubles d’implantation de l’embryon ; l’intérêt de l’acupuncture dans la maladie de Parkinson avec un état des lieux des connaissances théoriques en 2019 ; comment agir en acupuncture dans l’aplasie médullaire ; comment la pratique du taijiquan peut-elle être aussi un «art de longue vie» ; traitement de la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) atrophique par acupuncture et enfin les données probantes (médecine factuelle fondées sur les preuves) en 2019 concernant le « bien vieillir ».
17 ans déjà de pérégrinations ! Et Chronos fit une halte à Shanghai, dans le district de Pudong
En 2014 fut créée la revue chinoise « Chinese Medicine and Culture », gérée par l’Université de Médecine Traditionnelle Chinoise de Shanghai (SHUTCM). Elle a pour vocation de présenter la médecine chinoise sous le regard ethnologique mais aussi anthropologique de la santé. Fondée en 1956, le SHUTCM est l’un des quatre premiers collèges de médecine traditionnelle chinoise de Chine. Son campus, d’une superficie de 35 hectares, est situé dans la section de la recherche et de l’éducation du parc de haute technologie de Zhangjiang, dans la nouvelle zone de Pudong, immense district futuriste visant à faire de Shanghai une ville innovante.
Innovante et on veut bien le croire quand on observe la photo de Shanghai en 2001 et du même point de vue, celle prise en 2018. Dix-sept ans les séparent et la tour de télévision Perle de l’Orient [1], qui se caractérise par ses sphères roses, tout comme la tour Jinmao[2] bien visible en 2001 ne sont plus que des petits gratte-ciels comparés notamment à la tour Shanghai[3], haute de 632 m et achevée en 2015 et le Shanghai World Financial Center.