Dakar est la capitale du Sénégal, un pays d’Afrique de l’Ouest. Située sur la côte atlantique, Dakar est localisée à la pointe ouest de la presqu’île du Cap-Vert. La ville possède un port important et est considérée comme un centre économique et culturel majeur de la région. Dakar compte environ 3 millions d’habitants, ce qui en fait la plus grande ville du Sénégal. Elle est également le centre administratif et politique du pays. La diversité culturelle de Dakar reflète celle du Sénégal dans son ensemble, avec une combinaison d’influences africaines, européennes et arabes.
Invitation au voyage
Je vous invite au voyage, hors des sentiers battus comme le dit dans son article Patrick Sautreuil, afin de découvrir l’acupuncture et la médecine chinoise du Yunnan, cette province du sud-ouest de la Chine peuplée de vingt-cinq ethnies. Vous découvrirez ainsi la minorité des Bai et leur impressionnante pharmacopée, mais aussi la moxibustion, le taijiquan tous deux imprégnés de la philosophie taoïste. L’autre découverte à laquelle je vous convie est celle de Délos, une minuscule île grecque des Cyclades, à proximité de Mykonos. Henning Strøm vous révèlera des similitudes entre métaphysique grecque et chinoise. Cet ilot rocheux de 3,5km² a connu son apogée au VIe siècle AEC. C’était un important centre commercial dont on voit d’ailleurs sur la photo supérieure les ruines d’un bâtiment daté de l’époque classique (Ve – IVe siècles AEC).
Naissance
Il sera beaucoup question de naissance dans ce numéro, car nombreux sont les articles consacrés à l’obstétrique et à la préservation d’une grossesse à mener à terme pour aboutir au miracle de la Vie. Intérêt de la pratique de l’acupuncture sur la maturation cervicale à terme dépassé, prévention de la pré-éclampsie, moxibustion en obstétrique où entre autres sujets sera abordée la moxibustion dans les versions des présentations du siège qui permet ainsi d’éviter souvent les césariennes.
Et en parcourant les autres articles, peut-être serez-vous surpris d’apprendre que le kunlun 昆仑 (60V) facilite l’expulsion pendant l’accouchement et que certains auteurs le contre-indiquent avant le terme parce que sa puncture provoquerait des contractions utérines et faciliterait donc les fausses couches.
Fengchi 風池 20VB, Mare du Vent
Indissociables des paysages de Flandre, les moulins à vent du Nord de la France, tels que celui de Watten de neuf mètres de haut au sommet du mont culminant à soixante-douze mètres, se dresse fièrement sur son bastion dominant la plaine maritime flamande et l’Audomarois depuis 1731, date de sa construction. Face au vent, il servait à moudre du grain. Dans nos contrées, dès le Moyen-Age, les deux éléments naturels que sont l’eau et le vent ont été domestiqués par l’homme, permettant de conquérir des terres nouvelles sous le niveau de la mer. Ainsi, les moulins à vent ont été utilisés dans l’Audomaroiss pour drainer l’eau autour de Saint-Omer et de Clairmarais et rejeter ainsi le surplus d’eau dans la mer. C’est au XIIe siècle que le comte de Flandre, crée les « Wateringues » pour coordonner l’action collective de drainage de la plaine entre Watten, Calais et Dunkerque. L’eau était rejetée dans des fossés et canaux appelés watergangs. Ces moulins étaient équipés d’une roue à palettes et pouvaient remonter jusqu’à deux mètres d’eau afin de drainer le marais audomarois.
La tortue (龜) et la grue (丹顶鹤), symboles de longévité
Le but de la médecine chinoise est d’allonger la vie, d’atteindre l’immortalité. Deux animaux, la tortue et la grue sont d’ailleurs liés à cette longévité dans la symbolique taoïste qui imprègne la civilisation asiatique (Vietnam, Japon ou Chine..). La tortue (龜) est l’un des quatre animaux célestes, surnaturels ou bénéfiques de la Chine ancienne, avec le dragon, le qilin (animal composite fabuleux possédant pelage et/ou écailles et une paire de cornes ou une corne unique) et le phénix.
Du fait de sa durée de vie exceptionnelle, elle est l’une des allégories de la longévité et symbolise la sagesse et l’immortalité. La voici représentée au sein de la Cité interdite (紫禁城) de Beijing ou le long de la Voie des Esprits à l’entrée de la nécropole impériale des Ming.
Astarté, écume de mer de la fertilité
Ces figurines en terre cuite dont l’une a le visage en forme d’oiseau représentent la déesse Astarté, divinité constamment associée à Baal. Elle est l’élément féminin du couple suprême qu’elle forme avec lui, le dieu sémitique, cananéen, puis phénicien. Baal est un élément théonymique générique d’un dieu, qui lorsqu’il est accompagné d’un qualificatif ou adjonctif, donne l’aspect adoré. Ainsi, on aura Baal Shamen, dieu du ciel ; Baal Bek, le Baal solaire ; le dieu sémite Belzébuth ; Baal Hammon, le dieu des Carthaginois. En fait, Baal est devenu l’appellation punique de nombreux dieux d’origine sémite dont le culte a été célébré depuis le IIIe millénaire avant notre ère. Le temple de Baal (ou Bêl) le plus tristement célèbre est celui de Palmyre en Syrie qui a été inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco en 1980, mais détruit à l’explosif le 30 août 2015 par l’État islamique. Et ici, ces figurines datées de l’âge de bronze de -1600 à -1050 ans avant notre ère ont été retrouvées sur l’île de Chypre, l’île d’Aphrodite, qui était sous domination phénicienne vers -1200 ans avant notre ère. Astarté est une déesse connue dans tout le Proche-Orient, de l’âge du bronze à l’Antiquité et est l’équivalent de la déesse mésopotamienne Ishtar (vénérée autant chez les Assyriens que les Babyloniens), Tanit pour Carthage, Sidon et Tyr et toute la Phénicie. Plus tard, elle a été assimilée à Aphrodite en Grèce, Vénus à Rome.