Acupuncture expérimentale

Une douleur neuropathique est un type de douleur causé par des dommages ou une dysfonction du système nerveux. Elle peut être le résultat de diverses affections, telles que le diabète, les infections virales, les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes nerveux, les tumeurs, les maladies neurologiques, les troubles auto-immuns, ou encore les effets secondaires de certains médicaments, notamment ceux utilisés en chimiothérapie. La douleur neuropathique se caractérise par des sensations anormales, souvent décrites comme des brûlures, des picotements, des décharges électriques, des engourdissements, des fourmillements, des démangeaisons ou une hypersensibilité au toucher. Cette douleur peut être localisée à une région spécifique du corps ou se propager le long des voies nerveuses.

Contrairement à la douleur dite « nociceptive », qui est une réponse normale à une lésion ou une inflammation des tissus, la douleur neuropathique résulte d’une altération du fonctionnement des nerfs eux-mêmes. Les signaux de douleur transmis par les nerfs deviennent anormaux et amplifiés, ce qui entraîne une sensation de douleur persistante, même en l’absence de stimulus douloureux réel.

Acupuncture Expérimentale Dans L’infertilité Féminine

Diane, déesse associée à la fertilité et à l’accouchement – Fontaine de Diane – Syracuse -Sicile -Italie

Résumé : L’utilisation de l’acupuncture de plus en plus fréquente dans l’assistance médicale à la procréation (AMP), surtout dans la fécondation in vitro (FIV) a engendré de nombreuses recherches pour tenter d’expliquer les mécanismes d’action dans l’infertilité féminine. La régulation de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et surrénalien, l’action sur le système nerveux sympathique et le flux sanguin ovarien sont quelques-uns des ces mécanismes physiopathologiques qui permettront de comprendre son action lors d’une dysfonction ovarienne. L’action sur le flux vasculaire utérin, le stress, les catécholamines, l’inhibition de la motilité utérine etc. sont d’autres mécanismes intervenant lors de la FIV avant et après transfert embryonnaire. 

Modulation Et Contrôle De La Douleur Neuropathique Par Acupuncture

Résumé : La douleur neuropathique résulte d’un mécanisme de sensibilisation périphérique et centrale, modulée par les contrôles inhibiteurs spinaux et supraspinaux. Comme le montrent les nombreuses études acupuncturales expérimentales sur modèle animal de neuropathie, le contrôle de la douleur peut s’effectuer par modulation de différentes molécules et récepteurs comme le GABA, le glutamate et ses différents récepteurs (AMPA, NMDA…), le système sérotoninergique (5HT), le système opioïde, la noradrénaline (NE), les récepteurs cholinergiques etc. On note que sur les douleurs neuropathiques, l’électroacupuncture (EA) à basse fréquence (2Hz) a une action analgésique bien supérieure à celle à haute fréquence (100 Hz)

Halloween – Montréal -Canada

Neuropathies Périphériques Induites Par La Chimiothérapie : Mécanismes D’action De L’acupuncture Dans La Sensibilisation Périphérique Et Centrale

Crabe Fantôme Atlantique (ocypode quadrata) – Parque Nacional Sierra Nevada de Santa Marta- Colombie.
Crabe Fantôme Atlantique (ocypode quadrata) – Parque Nacional Sierra Nevada de Santa Marta- Colombie.

Résumé : La neuropathie périphérique chimio-induite (NPCI), définie par des dommages du système nerveux périphérique engendrés par les agents anticancéreux engendre des troubles à type de douleurs neuropathiques, des symptômes moteurs mais aussi des troubles trophiques. La douleur neuropathique résulte d’un mécanisme de sensibilisation périphérique et centrale. Comme le montrent les nombreuses études acupuncturales expérimentales sur modèle animal de neuropathie, le contrôle de la douleur peut s’effectuer par modulation de différentes molécules comme l’adénosine, la substance P, les peptides opioïdes endogènes, les récepteurs vanilloïdes 1 (TRPV1), le calcitonin gene-related peptide (CGRP), les récepteurs glutamiques NMDA, les cytokines pro-inflammatoires TNF-α, IL-6, IL-1β, les métalloprotéases matricielles MMP-9 et MMP-2, les prostaglandine E2 (PGE2), les dérivés réactifs de l’oxygène (reactive oxygen species, ROS) etc.