Neurologie

Le syndrome de la queue de cheval : place de l’acupuncture dans une paraplégie flasque périphérique incomplète

Défilé de la Garde Royale Suédoise – Stockholm -Suède

Résumé : A la suite d’un traumatisme, un patient atteint d’une paraplégie flasque périphérique dans sa variété syndrome de la queue de cheval a bénéficié pendant 9 mois de séances d’acupuncture. Les points ont été choisis selon les préceptes de la Médecine traditionnelle chinoise, de façon à régulariser le Yang Ming en chassant les énergies perverses (Xié) : VB 34 (Yanglingquan), VB 39 (Xuanzhong), VB 41 (Zulinqi), E 36 (Zusanli), RP 6 (Sanyinjiao), VG 4 (Mingmen), R 3 (Taixi), F 3 (Taichong), V 62 (Shenmai), V 18 (Ganshu), V 23 (Shenshu), HM 21 (Huatuojiaji).

Fontaine de Saint-Georges -Palais du Primat (XVIIIe) – Bratislava – Slovaquie

L’analyse du traitement à la lumière des publications de la littérature internationale a permis d’évaluer la place de l’acupuncture dans toutes les pathologies « Wei » qui correspondent aux paraplégies. 

Mémorial des Royal Scots Greys, Princess Street – 1906 – Chateau d’Edimbourg – Ecosse

Après la description d’un cas clinique selon la médecine occidentale et d’une nosologie tirée du chapitre 44 du Su Wen, une analyse permet de détailler les points utilisés en expliquant leur intérêt. Une critique des choix des points à la lumière de la bibliographie internationale donne enfin la place de l’acupuncture dans cette pathologie lourde de conséquences.

La différenciation des syndromes (bianzheng) dans la maladie de Parkinson

OBJECTIF : Connaître les différents tableaux cliniques zheng permettant de traiter une maladie de Parkinson par acupuncture.

Les moulins à vent de Mikonos – Grèce

L’utilisation de l’acupuncture dans la maladie de Parkinson  s’insère parfaitement dans le cadre de la médecine intégrative. La maladie de Parkinson sera abordée selon la différenciation des syndromes (bianzheng). Un traitement appliqué à chaque cadre clinique bianzhenglunzhi 辨證論治sera proposé en fonction des données de la sphygmologie et de l’examen de langue.

Moulin en bois – Nessebar -Mer Noire – Bulgarie

Dans la maladie de Parkinson, l’acupuncture offre une possibilité d’améliorer la qualité de vie en complément des traitements classiques comme une étude de cas clinique l’avait objectivé [2]. Une systématisation des différents tableaux cliniques selon la différenciation des syndromes est proposée permettant d’optimiser le traitement (bianzhenglunzhi 辨證論治).

Fibromyalgies et acupuncture : état des lieux en 2010

Cour d’Honneur Hôtel des Invalides (XVIIIe) – Musée de l’Armée – Paris – France

Résumé : Quelle peut être la place de l’acupuncture dans la fibromyalgie ? Deux revues systématiques et méta-analyses parues l’une en 2007 et la seconde en 2009 ont démontré que l’acupuncture n’était pas recommandée. Pas d’effet bénéfique dans la douleur. Pas de réduction de la fatigue et des trouble du sommeil, pas d’amélioration de l’asthénie physique, ni des troubles de l’humeur et de l’anxiété.

La dernière revue systématique avec méta-analyse sur sept ECR est parue en janvier 2010 et a objectivé enfin un petit effet antalgique, mais ne recommandait toujours pas l’acupuncture en traitement unique. Les mécanismes physiopathologiques sont un peu mieux connus grâce à l’imagerie (IRM fonctionnelle, tomographie par émission de positrons et spectrométrie RM à protons).

Amphithéâtre Austerlitz – Hôtel des Invalides -Paris – France.

Ainsi, on observe par TEP que l’acupuncture  chez le patient fibromyalgique entraîne une augmentation du potentiel de liaison aux récepteurs μ (MOR) dans le système limbique (gyrus cingulaire dorsal et subgénual, insula et amygdale) mais aussi au niveau du noyau caudé, du thalamus, du putamen et du gyrus temporal, signifiant une augmentation des endorphines et endomorphines que l’on n’observe pas par acupuncture placebo. Grâce à la spectrométrie RM, on constate au niveau de l’insula postérieure une corrélation positive entre les douleurs de la fibromyalgie atténuées par l’acupuncture et les valeurs du rapport glutamate/créatine, signifiant une utilisation accrue du glutamate.