Mythe ou réalité dans les soins de support : Lille 2015
Une conférence organisée par le laboratoire Pierre Fabre médicaments a eu lieu à Lille le 9 juin 2015.
Hypertension artérielle : Bâle 2009
Résumé : L’hypertension artérielle résulte d’une origine multifactorielle. Par les travaux de médecine expérimentale, on objective que l’acupuncture pourrait avoir un effet hypotenseur sur ces multiples facteurs allant de la modulation de certaines molécules comme l’endothéline-1, la rénine plasmatique, l’angiotensine II, l’aldostérone, à l’action sur le monoxyde d’azote (NO). L’acupuncture intervient aussi sur les niveaux plasmatiques de sérotonine (5HT), norépinephrine, dopamine, enképhaline, ß endorphine et acide γ-aminobutyrique (GABA). En bref, l’acupuncture semble réduire l’activation du système nerveux sympathique via l’activation du système cholinergique et des récepteurs opioïdes du noyau RVLM (rostral ventrolateral medulla) du bulbe rachidien.
Feu Du Foie Et Hypertension Artérielle : Bucarest : 2010
Résumé : Introduction. L’objectif est d’évaluer la possibilité d’utiliser l’acupuncture dans l’hypertension artérielle. Méthodes. Une étude d’un cas clinique d’une hypertension artérielle de grade 3 permet d’étudier un protocole de traitement d’acupuncture suivant les zheng. Après un rappel de la physiopathologie selon la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), puis des mécanismes d’action de l’acupuncture selon les travaux expérimentaux, un état des lieux des essais contrôlés randomisés est réalisé. Résultats. L’acupuncture ne doit pas être utilisée en monothérapie. Cependant, selon les preuves issues de méta-analyses, on peut maintenant considérer sa contribution utile et efficace en adjonction à la thérapeutique usuelle. Conclusion. Il n’existe pas de preuves suffisantes d’efficacité pour que l’acupuncture fasse partie en monothérapie du panel de soins de santé dans l’HTA.
L’acupuncture autour de la naissance : bases scientifiques et état des lieux : Lille 2009
Autour de la naissance, les hôpitaux et maternités offrent de plus en plus de soins par acupuncture aux femmes en demande de grossesse ou enceintes. Ainsi depuis 1993, en Grande-Bretagne, l’hôpital de Warwick dispense dans son service d’obstétrique des consultations d’acupuncture dès six semaines de gestation jusqu’à six semaines en post-partum. Mais aussi à l’hôpital Frederiksberg au Danemark, en Australie où une majorité d’obstétriciens (68%) et de sages-femmes (78%) n’hésite pas à autoriser l’usage d’une thérapie complémentaire notamment l’acupuncture.
En 2004, une synthèse méthodique des essais comparatifs randomisés (ECR) concernant le traitement des nausées et des vomissements gravidiques a permis de recenser dix-huit ECR, dont quatorze objectivaient des résultats favorables à l’acupuncture. Deux techniques se sont révélées les plus efficaces avec un niveau de preuve élevé : la puncture du MC6 (neiguan) et le port d’un bracelet d’acustimulation électrique sur MC6.