Kyoto est située dans la région de Kansai, au centre de l’île principale du Japon, Honshu. Elle se trouve à environ 400 kilomètres à l’ouest de Tokyo. L’histoire de Kyoto remonte à plus de 1 200 ans. De 794 à 1868, Kyoto a été la capitale du Japon pendant la période de l’histoire du pays appelée l’époque de Heian. Pendant cette période, la ville était connue sous le nom de Heian-kyo. Kyoto était souvent le lieu de résidence des empereurs japonais et le centre politique et culturel du pays. En raison de son riche héritage historique, Kyoto abrite de nombreux monuments historiques et culturels. La ville compte plus de 1 600 temples bouddhistes, plusieurs palais impériaux, des jardins traditionnels, des sanctuaires shinto, et des quartiers préservés qui reflètent l’architecture et le mode de vie japonais traditionnels. Certains des sites les plus célèbres de Kyoto comprennent le temple Kinkaku-ji (Pavillon d’or), le temple de Kiyomizu-dera, le château de Nijo, et le sanctuaire de Fushimi Inari Taisha. Kyoto compte actuellement environ 1,46 million d’habitants.
Moxibustion : étude synthétique et intérêt en obstétrique
Résumé : Introduction. L’objectif de ce travail est d’évaluer la possibilité d’utiliser la moxibustion en obstétrique. Méthodes. Après avoir étudié l’origine, les différentes variétés, puis décrit les caractéristiques générales de la moxibustion, à savoir les effets thermiques, électromagnétiques et pharmacologiques, cette étude synthétique s’intéressera aux effets secondaires et la sécurité. Des études de cas concernant l’intérêt de la moxibustion dans les versions pour présentation de siège seront à la base de la discussion faisant un état des lieux des méta-analyses et des essais comparatifs randomisés (ECR) ainsi que d’une explication théorique des mécanismes d’action de la moxibustion. Même approche concernant le syndrome douloureux pelvien gravidique (syndrome de Lacomme) et les douleurs lombaires basses. Les autres applications de la moxibustion, telles l’asthénie, l’accélération du travail seront également étudiées.
Résultats. Il est souhaitable que la moxibustion soit proposée dans le panel des soins de santé à offrir aux femmes enceintes associée ou non aux autres techniques comme l’acupuncture ou l’électroacupuncture. Conclusion. La moxibustion peut être utilisée seule ou en association avec le traitement classique dans le cadre de la médecine intégrative. Selon les preuves issues des méta-analyses, des ECR, on peut considérer sa contribution utile, efficace et sans effets indésirables. Néanmoins, du fait de nombreux biais (population insuffisante, grande hétérogénéité des ECR, etc.), il est nécessaire de réaliser des ECR de grande qualité méthodologique pour que l’on puisse proposer la moxibustion en obstétrique avec un grade A de preuve scientifique établie selon la Haute Autorité de Santé française.
Laser de faible puissance et utilisation en acupuncture : principes physiques et mécanismes d’action
Résumé : Une technique associée à l’acupuncture est le laser de faible puissance. Utilisée sur le point d’acupuncture, l’émission laser peut remplacer l’aiguille. La connaissance de ses caractéristiques physiques (longueur d’onde, énergie, puissance, irradiance, fluence) est primordiale pour un effet optimal de la thérapie par acupuncture laser (TAL). Les études expérimentales montrent que les effets photobiologiques résultent d’effets directs avec stimulation de la microcirculation (effets sur l’angiogenèse, stimulation trophique au niveau cellulaire) qui engendrent à leur tour des effets indirects : anti-inflammatoires, antalgiques, trophiques, antiallergiques, effets de détoxification par activation des radicaux libres. La TAL a donc un intérêt notable pour tous ceux craignant les aiguilles et doit faire partie du panel de soins de la médecine moderne. Néanmoins des essais contrôlés randomisés sont nécessaires pour mieux définir les paramètres d’un traitement optimal.
Électroacupuncture : modalités techniques et implications pratiques dans les algies
Résumé : De nombreux paramètres interviennent dans l’analgésie électroacupuncturale : la fréquence, l’intensité, la durée d’impulsion, le temps d’intervention. On devra tenir compte à la fois du développement de la tolérance souvent lié à l’octapeptide cholécystokinine (CCK-8) ou à la nociceptine, mais aussi de la variabilité individuelle à l’électroacupuncture (EA). Chez le rat, l’effet optimum dans les algies par action de l’EA sera obtenu globalement en stimulant par alternance en basse (2 Hz) et haute fréquence (100 Hz) ou simplement à la fréquence de 15 Hz, de façon à ce que les quatre sortes de peptides opioïdes (endorphines, enképhalines, endomorphines et dynorphine) soient libérées simultanément. Il s’agira également de ne pas dépasser les 30 minutes de stimulation sous peine de déclencher le système anti-opioïde.
Champs magnétiques statiques et acupuncture : intérêt dans l’antalgie ?
Résumé : Objectif. Les champs magnétiques statiques (CMS) engendrés par les aimants pourraient-ils avoir un effet bénéfique dans l’amélioration des algies ? Méthodes. Les mécanismes biologiques des effets antalgiques des CMS sont étudiés en expérimentation animale. Une étude de la revue de littérature (revues systématiques et méta-analyses) est réalisée concernant l’application des aimants en un point quelconque de la peau ou sur les points spécifiques d’acupuncture. Résultats.On ne peut pas recommander l’usage des CMS dans un but thérapeutique antalgique. De même, les preuves de l’efficacité antalgique des dispositifs magnétiques sur des points d’acupuncture sont insuffisantes. Conclusions. Malgré quelques essais cliniques montrant une certaine efficacité dans les douleurs musculo-squelettiques, il est néanmoins nécessaire de réaliser des essais contrôlés randomisés à haute qualité méthodologique.
Mécanismes neurophysiologiques de l’électroacupuncture dans les algies
Résumé : Dès la fin des années 1970, les mécanismes neurophysiologiques de l’électroacupuncture dans les algies commencent à être dévoilés. Les peptides opioïdes endogènes (endorphines, enképhalines, dynorphines, endomorphines) et leurs récepteurs µ, κ , δ, le système anti-opioïde (nociceptine, CCK-8…), le glutamate et ses récepteurs ionotropiques AMPA, KA, NMDA et enfin le système inhibiteur descendant faisant intervenir sérotonine et cathécolamines sont les différents mécanismes que l’électroacupuncture active en fonction de la fréquence électrique. Par l’exploration expérimentale chez l’animal, mais aussi chez l’homme par les techniques d’imagerie (IRM fonctionnelle, tomographie par émission de positons), on sait maintenant que les aires cérébrales activées correspondent à celles impliquées dans la douleur (par activation ou inactivation) : systèmes hypothalamique, limbique et paralimbique, mais aussi tronc cérébral et corne dorsale de la moelle épinière.