Diplôme d’Etudes Spécialisées en Acupuncture : une utopie ?
Le climat délétère pour l’acupuncture continue de se développer. Il avait pris naissance à la suite d’une tribune parue le 19 mars 2018 dans « Le Figaro » ayant pour auteur un collectif de 124 signataires. Le SNMAF avait aussitôt envoyé une plainte pour diffamation à tous les Conseils Départementaux de l’Ordre des Médecins de France (CDOM) ainsi qu’au Conseil National (CNOM). Les réponses de certains CDOM n’ont pas tardé et le 3 mai 2018 le CNOM, par l’intermédiaire du Président de la Section Exercice Professionnel nous soutenait et martelait qu’en aucun cas, l’acupuncture ne devait être considérée comme une « pseudo-médecine ». Cependant, les attaques continuaient comme cet article paru en 2019 dans la revue généraliste « L’Express » ou dans ce dossier « Les arnaques des médecines douces » paru en août 2020 toujours dans la même revue avec en couverture une femme tenant des aiguilles d’acupuncture dans la main, mais aussi dans des revues plus spécialisées, comme le Journal International de Médecine (JIM) où un journaliste délivrait des informations erronées : « Cet essai randomisé conclut sans ambages à l’inefficacité de l’acupuncture dans la prise en charge de la gonarthrose symptomatique. Elle ne fait pas mieux qu’une procédure-leurre dans les semaines qui suivent sa mise en œuvre, quel que soit le critère d’évaluation. ».
La médecine française devient gratuite
Le tiers payant est un dispositif permettant à un patient de ne pas faire l’avance des frais médicaux lors d’une consultation chez un médecin.
Jusqu’à présent, seuls les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’aide médicale d’État (AME) en étaient dispensés, bref la consultation médicale est pour eux totalement gratuite et autant de fois qu’ils le souhaitent. Charge au médecin de se faire rembourser par la Caisse d’Assurance Maladie. Selon le nouveau dispositif inscrit dans le texte de la loi santé paru au Journal officiel du 26 janvier 2016, tous les patients devraient en bénéficier.
La loi de modernisation du système de santé est-elle antilibérale ?
La torpeur estivale est déjà bien loin et se profile une fin d’année 2015 riche en événements plus ou moins plaisants en ce qui concerne votre domaine de compétences.
Tout d’abord ce fameux projet de loi de modernisation du système de santé qui a été adopté par l’Assemblée nationale en première lecture et en procédure accélérée le 14 avril 2015 [1]. Cette loi doit être discutée en séance publique au Sénat du 14 septembre jusqu’au 6 octobre avant d’être adoptée définitivement avec d’éventuels amendements.
Car malgré quelques aménagements, il parait évident que le gouvernement va imposer une loi dite de modernisation de la santé écrite contre les médecins, mais aussi contre les patients. La concertation préalable n’a pas eu lieu et cela malgré la manifestation monstre qui a réuni près de 50 000 blouses blanches dans les rues de Paris le 13 mars dernier.
Que dit le texte de modernisation du système de santé et pourquoi s’y opposer ?
Nouveau paradigme du système de santé français
Un projet de loi de modernisation du système de santé a été adopté par l’Assemblée Nationale en première lecture et en procédure accélérée le 14 avril 2015 et devrait devenir définitivement la nouvelle loi voulue par l’État français, et cela, malgré une forte opposition des professionnels de santé descendus dans les rues de Paris le 13 mars dernier (50 000 blouses blanches).
Ces congrès non dédiés à l’acupuncture
On observe depuis quelques temps un regain d’intérêt des patients envers l’acupuncture. Ils sont en demande autant d’explications que de soins. Les médecins ne sont pas en reste si l’on en croit le nombre de congrès non dédiés à l’acupuncture. En voici par exemple trois qui peuvent vous intéresser.