Intérêt du traitement acupunctural du jing jin de Shouyangming dans la périarthrite scapulo-humérale
Résumé: Une amélioration à 85% de la douleur dans une série de 17 périarthrites scapulo-humérales a été objectivée lors de ce travail. Un seul échec fut constaté où le soulagement de la douleur n’atteignit que de 10% !
Après un rappel de définition de l’épaule douloureuse selon la nosologie occidentale, puis selon la médecine traditionnelle chinoise, une thérapeutique associant électro-acupuncture et moxibustion est proposée en fonction du vide ou de la plénitude de la zone tendino-musculaire (Jing Jin) du méridien de Gros Intestin (Shou Yang Ming). Au travers de l’étude de la littérature internationale, une explication de ce schéma acupunctural est donnée.
Enfin, une analyse de différents critères achève cet article en mettant en exergue les points essentiels du traitement, telles les notions de douleur Yang ou Yin, de vide ou plénitude, les notions de temps, de traitement informatique chrono-acupunctural, et celles de points « Ahshi ».
« Chevaucher les Merveilleux vaisseaux et pourfendre le Xie « . Étude d’un protocole de traitement acupunctural des algies rhumatologiques en pratique de ville
Résumé- La douleur rhumatologique est un motif très fréquent des consultations d’acupuncture. Cette étude a pour intérêt d’étudier un protocole standard, applicable à la majorité des patients. Les points ont été choisis soigneusement selon l’enseignement issu des Textes. Il s’agit du Shenmai (V 62), Houxi (IG 3), Waiguan (TR5),Zulinqi (VB4I), Yanglingquan (VB34), Xuanzhong (VB39) et les Huatuojiaji (HM21). Au préalable, le symptôme « douleur » est analysé dans le contexte de la Médecine traditionnelle chinoise, en intégrant les notions d’énergies perverses (Xié) et d’énergie défensive (Wei) au concept des niveaux énergétiques Yang des Grands Méridiens. Soixante-dix-sept observations, concernant les algies les plus souvent rencontrées en pratique de ville, ont permis d’évaluer l’efficacité du traitement. Les résultats objectivent un échec total du protocole dans seulement 10 % des cas.