Tous les Mémoires du DIU Acupuncture Obstétricale Université de Lille UFR Médecine
Le décret n° 2008-863 du 27 août 2008 complétant le code de déontologie des sages-femmes et l’arrêté du 2 novembre 2009 ont légalisé la pratique de l’acupuncture chez les sages-femmes à condition d’être titulaire du diplôme interuniversitaire (DIU) d’acupuncture obstétricale.
Avertissement : tous les mémoires présentés ici sont les mémoires soumis lors de la soutenance et avant correction. Attention donc aux erreurs. Les mémoires corrigés peuvent avoir fait l’objet d’un article dans la revue « Acupuncture & Moxibustion« , ou être parus dans la rubrique « DIU d’Acupuncture Obstétricale : tableaux d’une exposition » de la même revue.
Point mu et sphygmologie : diagnostic chinois en obstétrique : intérêt ?
Pouls quantitatifs et sensibilité de qimen en début de travail : quel apport d’informations sur le déroulement de l’accouchement ?
A la maternité de Roubaix (au Pavillon Paul Gellé puis à la Maternité de Beaumont) entre avril 2017 et février 2018, Marie Guitton et Hélène Fillot ont réalisé une étude concernant l’intérêt des tests diagnostiques d’acupuncture en salle de naissance chez des patientes en travail spontané pendant la phase de latence ou chez des patientes devant être déclenchées : prise des pouls chinois, palpation du 14F (qimen).
Le recrutement des femmes s’est fait aléatoirement.
Le recueil des données a été réalisé par les deux auteurs de l’étude. 75 patientes, 39 primipares et 36 multipares, dont 4 secondes pares ayant un utérus cicatriciel ont été étudiées, dont les âges gestationnels se répartissaient entre 37 et 41 semaines d’aménorrhée (SA).
Lougu et moxibustion dans la prise en charge des suites d’épisiotomie
L’épisiotomie est une opération qui consiste à sectionner le périnée en partant de la commissure postérieure de la vulve. Elle intéresse la peau, la muqueuse vaginale, les muscles superficiels du périnée et tout le faisceau pubo-rectal.
En 1998, le pourcentage d’épisiotomie était de 71,3% chez les primipares et 36,2% chez les multipares. En 2002-2003, rapporté aux accouchements par les voies naturelles, il était à 41% (68% chez les primipares et 31% chez les multipares). Selon le réseau sentinelle AUDIPOG (Association des Utilisateurs de Dossiers Informatisés en Pédiatrie, Obstétrique et Gynécologie), le pourcentage d’épisiotomie en France baissait en 2005 à 41% (61% chez la primipare et 25% chez la multipare). En 2010, 44,4 % des primipares et 14,3 % des multipares avaient eu une épisiotomie. Le taux d’épisiotomie a donc été réduit d’un tiers depuis 1998 de 71% à 44%). Cette évolution importante fait suite à un consensus international pour limiter les épisiotomies en raison du manque de bénéfices dans la prévention des troubles de la statique pelvienne et de l’incontinence