Le 17 janvier 2014, paraissait le rapport de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) U669 concernant l'Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de l’acupuncture.
Les auteurs (Caroline Barry, Valérie Seegers, Juliette Gueguen, Christine Hassler, Aminata Ali et Bruno Falissard) se basaient quasi uniquement sur les 442 essais contrôlés randomisés inclus dans les revues de la Cochrane Collaboration en omettant les 2368 ECR indexés dans la base de données Medline, et 5950 ECR dans la base de données Acudoc2 de l'époque.
Ils concluaient :
"- Pour bon nombre de douleurs chroniques, pour traiter des nausées et vomissements, on peut affirmer avec suffisamment de certitude que l’acupuncture a une efficacité supérieure à une absence de soin.
- En ce qui concerne les autres indications, fort nombreuses, il est difficile d’être aussi tranché.
- Les risques d'effet indésirables graves semblent extrêmement limités du moins dans le contexte occidental d'un exercice bien contrôlé.
De ce fait, l'acupuncture pourrait offrir un complément intéressant dans le cadre d’une prise en charge plus globale de la maladie en particulier lorsque la médecine traditionnelle n'est pas en mesure d'apporter un soulagement satisfaisant aux patients."
Qu'en est-il en 2022 ? On se rend compte que la recherche a bien évoluée. Nombreux sont les essais comparatifs randomisés positifs et en faveur de l'acupuncture.
Regardez l'interview récente de Caroline Barry accordé à Radio-France