Les syndicats représentatifs des médecins libéraux se sont réunis le 24 janvier pour lister les éléments structurants et constructifs nécessaires à la mise en place d’une nouvelle convention médicale permettant une meilleure accessibilité aux soins pour tous les Français sur l’ensemble du territoire.
Malheureusement, nous avons identifié des décisions bloquantes, qui conduiront inévitablement à un échec des négociations
1. Une utilisation de vecteurs législatifs pour contourner les syndicats représentatifs et conditionnant les négociations conventionnelles. Une mise sous tutelle parlementaire est intolérable.
2. Un ONDAM pour la médecine libérale bien inférieur à l’inflation ne permettant pas la mise en place de mutations indispensables en réponse aux besoins de soins de tous les Français.
3. De nouvelles contraintes conditionnant la remise à niveau des tarifs.
Une enveloppe financière supplémentaire est donc nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par le ministre de la Santé et de la Prévention dans sa lettre de cadrage.
Devant la difficulté rencontrée au quotidien par l’ensemble de la communauté médicale et pour atteindre les objectifs que nous sous sommes donnés de prendre en charge tous les patients, il est indispensable de redonner à la médecine de ville des moyens à la hauteur des enjeux.
L’absence de réponse conduit un certain nombre de syndicats et de médecins à mettre en place des mouvements de mobilisation des médecins libéraux, soutenus par l'ensemble des syndicats représentatifs, comprenant :
1. La grève de la PDSA
2. La grève du fonctionnement du SAS
3. La grève administrative, etc...
4. La fermeture ciblée des cabinets médicaux et des restrictions des horaires d’ouverture en soirée ainsi que le samedi matin
5. La fermeture des cabinets le 14 février et un rassemblement unitaire à Paris devant le Sénat pour exprimer au gouvernement leur colère.