Acupuncture : démêlez le vrai du faux

 

 Le GERA (le Groupe d’études et de recherches en acupuncture) a aidé Céline Lison pour l'élaboration de cet article publié le 6/12/2022 dans la revue Femme Actuelle 

Femme Actuelle

 

L'efficacité de l'acupuncture est prouvée depuis peu

Vrai et faux. Ça ne fait qu’une cinquantaine d’années que les études scientifiques et essais cliniques s’accumulent pour évaluer ses effets, notamment sur diverses douleurs chroniques (arthrose, lombalgies…), les maladies inflammatoires intestinales et les nausées. Mais en Chine, sa terre de naissance, la pratique est validée depuis bien plus longtemps ! À l’âge de pierre déjà (10 000 à 4 000 av J.-C.), on utilisait déjà des poinçons en pierre en guise d’aiguilles. Et les premiers textes décrivent précisément cette thérapeutique dès le Ier siècle avant J.-C.

Seul un professionnel de santé peut exercer légalement

Vrai. En France, les médecins et dentistes ayant validé une capacité médicale d’acupuncture, ainsi que les sages-femmes ayant reçu un diplôme universitaire d’acupuncture obstétricale (deux ans supplémentaires d’études) ont le droit d’utiliser les aiguilles. Toutefois, certaines personnes continuent d’exercer hors de ce cadre. En cas de doute, consultez l’annuaire de l’association ou de la fédération des médecins acupuncteurs de France.

L'acupuncture est un antidouleur reconnu

Vrai. Plus de 13 000 essais cliniques l’ont montré. Pour en avoir le cœur net et distinguer l’effet de l’acupuncture à celui d’un placebo, on a comparé les résultats obtenus par les aiguilles d’acupuncture et ceux induits par des copies mimant les vraies (des modèles rétractables). Résultat : les premières ont des effets sur les migraines, céphalées, certaines douleurs (articulaires, musculosquelettiques, postopératoires), l’arrêt du tabac, les allergies respiratoires. Néanmoins, on ne comprend toujours pas le secret de cette médecine. Les fines aiguilles stimulent quelques-uns des 365 points situés sur des méridiens mais on n’a pas réussi à prouver l’existence de ces derniers.

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Médecine chinoise, luxopuncture : à La Rochelle

lls se définissent comme des praticiens en médecine chinoise et en luxopuncture – de l'acupuncture sans aiguilles – mais sont poursuivis pour exercice illégal de la médecine et usurpation du titre de médecin. La semaine dernière, six personnes ont été jugées à ce titre devant le tribunal correctionnel de La Rochelle, à la suite de plaintes de l’Ordre des médecins et du Syndicat national des médecins acupuncteurs de France, relate le quotidien « Sud Ouest » qui a assisté à cette audience très particulière.

« Le sentiment d'être dans les règles »

Dans le viseur de la justice, cinq femmes et un homme « aux profils bien différents », auparavant directrice commerciale, ingénieure chimiste, cadre chez Renault, conseillère en insertion professionnelle et coiffeuse, avant de changer de voie. « En roublard, le président tente bien de leur faire dire le mot de trop, patients, traitement, consultation, de les interroger sur les effets procurés par leur savoir-faire, mais aucun ne tombe dans le piège », raconte le quotidien régional. Les prévenus, au casier judiciaire vierge et confrontés pour la première fois à la justice, ont décidé de pratiquer la médecine chinoise ou la luxopuncture « par passion »« avec le sentiment d’être dans les règles ».

Sur ces bases, les juges ont essayé de distinguer « le médical de ce qui ne l’est pas » et de comprendre ce que sont « les méridiens, les points d’énergie, les points de réflexe »« La frontière est mince entre la médecine et le bien-être, reconnaît une prévenue. On doit faire très attention aux termes qu’on utilise. »

« Pas des charlatans »

La luxopuncture – qui mobilise des stylets à infrarouge à la place des aiguilles – est questionnée par le tribunal. Sur les 2 000 centres en France, « il n’y a qu’en Charente-Maritime que la justice s’est intéressée à cette pratique récente », indique « Sud-Ouest ». Les juges ont mis à part la médecine traditionnelle chinoise, où l’acupuncture « avec aiguilles » bénéficie d’une « tolérance », selon ses promoteurs. « J’ai passé une formation qui a duré cinq ans et qui pouvait être prise en charge par Pôle emploi », souligne le prévenu dont la plupart des clients « sont envoyés par des médecins ».

« Vous n’êtes pas des charlatans », a reconnu le procureur, qui a en revanche considéré que tous sont coupables « d’avoir usurpé le titre de médecin ». En juillet 2021, le tribunal de Saintes avait condamné deux acupuncteurs pour les mêmes raisons.

5 000 euros d’amende avec sursis et l’interdiction d’exercer l’acupuncture ont été requis pour les deux adeptes de la médecine chinoise. Le sort des quatre luxopuncteurs a été laissé à l’appréciation du tribunal, en préconisant des amendes de 1 000 à 3 000 euros pour l’usurpation de titre. Les avocats de la défense plaident la relaxe, ou au moins une dispense de peine. Le jugement a été mis en délibéré au 3 mars.

 

PAR MARIE FOULT - PUBLIÉ LE 10/01/2022

Acupuncture : les sages-femmes soignent grâce aux aiguilles

Elles sont autorisées à manier les aiguilles depuis 2006. Et c'est tant mieux, car elles peuvent ainsi soulager de nombreux troubles gynécologiques. Démonstration au cas par cas.

Par Jessica Agache-Gorse avec la collaboration d'Annabelle Pelletier
 
 
 

J'ai des règles douloureuses 

La problématique : Vous souffrez chaque mois et vous en avez assez de prendre des antalgiques.

 

Je veux avoir un enfant

La problématique : Vous désirez augmenter vos chances d'avoir un enfant ou tout simplement vous préparer au mieux à la grossesse.

 

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Je suis en pleine ménopause

La problématique : Vous êtes victime de bouffées de chaleur, de sueurs nocturnes, de sécheresse vaginale…

 

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Bataille juridique perdue pour un acupuncteur de Vannes

 

 

Condamné pour exercice illégal de la médecine, un acupuncteur de Vannes en appelait au Conseil constitutionnel mais a été débouté.

 

Un acupuncteur de Vannes qui fut condamné en janvier dernier pour exercice illégal de la médecine, vient de faire progresser le statut juridique de l'exercice de l'acupuncture.

On rappelle que cette spécialité ne peut être exercée ne peut être exercée légalement que par les seuls membres des professions médicales, à savoir médecins, sages-femmes et chirurgiens-dentistes et vétérinaires dans leur domaine de compétence.

Un acupuncteur non-médecin titulaire d'une quelconque école d'acupuncture n'est pas médecin et risque la poursuite pour exercice illégal de la médecine comme cet acupuncteur à Vannes. 

Pour rappel, l’acupuncture fait partie du programme de l'enseignement du deuxième cycle des études de médecine (item 327 de thérapeutique). Cette formation initiale doit être suivie d’un diplôme d’Etat, la Capacité d’acupuncture pour avoir le droit légal à exercer.

Or cet acupuncteur de la région de Vannes, condamné par la cour d'appel de Rennes à quatre mois de sursis et à une interdiction définitive d'exercer, a saisi la Cour de cassation, la plus haute juridiction française d'un pourvoi et a demandé à la Cour de saisir le Conseil constitutionnel.

Son but était de remettre en question sur le plan national l'exercice de l'acupuncture ! 

Mal lui en a pris, car cette démarche juridique appelée QPC (Question prioritaire de constitutionnalité) a été débouté !

La jurisprudence est constante quant à la question de l'exercice de l'acupuncture

 

 

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