Couverture 12-2

Sphygmologie chinoise

La sphygmologie est un élément essentiel du diagnostic chinois basé sur l’interrogatoire, l’analyse des symptômes et l’apparence de la langue entrant dans le cadre clinique qui définit la différenciation des syndromes (bianzheng) de la médecine chinoise. Elle prend son essor dans le Huangdi neijing avec la première description des trois emplacements à chaque poignet et les qualités spécifiques du pouls en fonction de la saison. le Nanjing qui explique la sphygmologie dans les vingt-deux premières difficultés expose une correspondance anatomique différente de celle du Huangdi neijing. A partir de là, deux courants de localisation des loges vont faire école alors que depuis le Maijing 脈經 «Classique des Pouls» écrit par Wang Shuhe 王叔和 au IIIe siècle, la description des vingt-huit pouls pathologiques est devenue consensuelle.

Vous lirez dans cet exemplaire de nombreux articles qui font de la sphygmologie chinoise un axe primordial de diagnostic pour une thérapie de qualité. Commencez peut-être par la recencion du livre d’Eric Marié concernant l’histoire de la sphygmologie des origines au XVIIIe, ainsi que celle d’Augusta Giraud-Sobral qui utilise davantage la sphygmologie dite quantitative. Vous n’oublierez pas d’en voir leur application dans un cas clinique de lombalgie et de Vide de Sang chez une femme enceinte ou dans une étude clinique diagnostique réalisée en maternité à Lille sans oublier celle des pouls qualitatifs dans la maladie de Parkinson. Grâce au travail de recherche de Marc Piquemal et Rodolfo Castellani sur l’analyse spectrale de la sphygmologie des artères radiales par tonométrie d’aplanation, on pourra ainsi se faire une opinion sur l’importance des données actuelles dans la compréhension de la palpation des pouls avec ses douze abords des artères radiales.

 

Couverture 12-1

L’acupuncture chez les femmes enceintes

L’acupuncture chez les femmes enceintes_Couverture du 12-1 janvier à mars 2013

 

 

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’acupuncture prend une place de plus en plus prépondérante dans tous les maux accompagnant la grossesse pour lesquels, par manque de molécules thérapeutiques sûres et sans effets notoires chez la femme et l’enfant à naître, la médecine occidentale baisse les bras. Dans ce premier numéro de l’année 2013, on pourra ainsi apprécier l’utilisation de l’acupuncture dans l’hypogalactie et l’asthénie du post-partum ; le témoignage d’Annabelle Pelletier Lambert à propos du respect au bon usage des points interdits durant la grossesse, selon le regretté Christian Rempp ; et une nouvelle rubrique présentant trois mémoires de DIU d’acupuncture obstétricale soutenus à Lille. L’acupuncture peut-elle ainsi mettre en route le travail lors de la rupture prématurée des membranes ou inversement agir par tocolyse dans la menace d’accouchement prématuré ?

Il est appréciable aussi de savoir que l’acupuncture maniée par des mains expertes, présente très peu d’effets secondaires mais à la seule condition que la formation initiale en acupuncture soit réalisée correctement. On comprendra donc toute l’importance de la formation universitaire des sages-femmes par la mise en place du DIU d’acupuncture obstétricale dès 2008 et de celle des médecins par la Capacité.

 

Dr Jean-Marc Stéphan 

Se connecter

Pour se connecter, veuillez-vous abonner en allant sur le lien abonnement -inscription ci-dessous