Traitement par Acupuncture du syndrome mains-pieds chez les patients sous chimiothérapie

Résumé : Ce syndrome se manifeste par des paresthésies très douloureuses à type de picotements violents ou de brûlures des extrémités, modifiant la préhension des objets ou de la marche. Seule l’acupuncture enraye un tel effet secondaire et optimise ainsi les chances de rémission voir de guérison de patients sous chimiothérapie. Mots clés : paresthésies - acupuncture - syndrome mains-pieds – chimiothérapie - cancer.

Introduction

Le syndrome mains-pieds est un redoutable effet secondaire des chimiothérapies des cancers que nous rencontrons de plus en plus fréquemment et que seule l’acupuncture peut enrayer. Dans les années 2000, le pronostique des cancers du colon, du rectum, de la prostate métastasée, des ovaires, du cancer du sein métastasé et des cancers poly-métastasés étaient très péjoratifs et les traitements utilisés à cette époque, insuffisamment efficaces. La recherche, au niveau mondial, étaitmobilisée pour trouver des molécules plus performantes. Les découvertes  de nouvelles molécules type Avastin®, Xeloda®, Gemsar®, Taxol®, ou Taxotère® sont apparues. Utilisées en première intention dans les cancers colo-rectaux et dans les cancers de la prostate métastasés, les résultats ont très vite été convaincants et leurs indications ont été étendues aux cancers des ovaires et du sein, avec là aussi des résultats très probants. Nous pouvons dire que ces molécules ont changé le pronostique de ces cancers, de la même manière que le Cisplatine, pour le cancer du testicule dans les années 1970, a fait passer ce cancer du plus mortel au moins mortel. Elles sont maintenant largement utilisées, avec comme revers de la médaille l’apparition de plus en plus fréquente d’effets secondaires à type du syndrome mains-pieds.

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Surcharge pondérale traitée par gongsun, RA4 : à propos de deux cas cliniques. Florence Phan-Choffrut

Résumé : Deux cas cliniques de surcharge pondérale ont été traités avec succès par la puncture de gongsun, RA4. Le premier cas est un adolescent de 15 ans dont la prise de poids s’est aggravée après un accident de deux roues. La surcharge pondérale était importante (IMC 31). Le deuxième cas est celui d’une jeune femme de 21 ans qui avait grossi récemment en raison d’une augmentation de son appétit. La surcharge pondérale était inexistante selon les tables (IMC 20,5) et c’est le critère « incontrôlable » qui a retenu notre attention. Ces deux cas ont été traités et guéris par la puncture de gongsun, RA4, grand-père/petit-fils. Dans les deux cas, il a été établi qu’il y avait eu rupture relationnelle avec un grand-père. Mots clés : gongsun – typologie - méridien curieux.

Introduction

L’efficacité de l’acupuncture et de l’auriculothérapie dans le traitement des obésités s’explique par leur action sur les troubles de l’appétit, les troubles de la motilité intestinale, les perturbations métaboliques ainsi qu’émotionnelles [1,2,3]. Les points les plus souvent utilisés sont hegu GI4, quchi GI11, zusanli ES36, fenlong ES40, neiguan MC6 [4-6] et pour l’auriculothérapie : shenmen, estomac, appétit [7-9]. Notre propos est de proposer une approche diagnostique et thérapeutique de la surcharge pondérale par trouble du comportement alimentaire, à partir de la typologie des patients et du nom des points d’acupuncture.

Le point d’acupuncture est un lieu sur un méridien pour faire circuler les souffles, et c’est aussi un lieu où l’on peut permettre à un patient d’accéder à sa propre transformation pour retrouver l’harmonie et guérir. L’expérience clinique de l’action spécifique des points d’acupuncture, en tenant compte de la résonance énergétique, du nom et de la localisation nous ont amenés à ne puncturer que très peu de points par patient cherchant ainsi à définir la transformation qui doit s’opérer pour guérir. Le passage du traitement par les syndromes (Vide de Reins, Feu du Foie, etc.) à un traitement spécifique pour chaque patient a eu pour conséquence de développer les notions de typologie énergétique. Chaque individu a une résonance énergétique qui prédomine (taiyang, taiyin, shaoyang, shaoyin, ou Bois, Feu, etc.) et qui constitue sa typologie énergétique. Si on arrive à déterminer le souffle (qi) qui prédomine chez un individu, on choisira pour le traiter un point où ce souffle se déploie. Pour arriver à ce diagnostic, nous combinons un certain nombre d’éléments comprenant la symptomatologie physique et psychique, la localisation des troubles, la nature énergétique de la personne (est-elle taiyin, yangming ou bois, métal ?…), et quand on le peut la résonance avec le nom du point.

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