La médecine chinoise traditionnelle ne propose pas de maladies appelées “hypertension artérielle” ou HTA. Nous passons en revue les principales situations de la médecine chinoise où l’on retrouve fréquemment les signes cliniques présentés par les patients chez qui est retrouvée une tension artérielle systolique supérieure 140 et diastolique supérieure à 90 mm de Hg . Un déséquilibre des fonctions métaboliques hépatiques et rénales est le plus souvent rencontré. Il peut s’ajouter des troubles digestifs générant des mucosités et glaires. Un traitement adapté à chaque cas s’avère indispensable pour avoir un effet, au plus curateur au mieux réducteur du risque cardiovasculaire classiquement décrit dans ces situations.
Voir en ligne : Kiener E. Hypertension artérielle : rappels physiopathologiques pour un traitement adéquat en acupuncture. Acupuncture & Moxibustion. 2005 ;4(1):23-9.
Introduction : la nécessité d’un nouveau regard sur la maladie
Notre médecine moderne est bien systématisée en fonction des moyens technologiques que nous avons à notre portée (appareils de mesures et d’imagerie) et en fonction des découvertes biologiques surtout moléculaires (systèmes rénine/angiotensine, bêta-bloquants, i.e.c.). Les traitements médicamenteux qui en découlent sont porteurs d’espoirs, fonction des critères de sélection mais aussi responsables d’effets secondaires non négligeables, à l’image des anti-hypertenseurs actuels qui ne sont pas toujours bien supportés par nos patients.
Pourquoi ne pas faire appel à d’autres approches, en particulier à celles de la médecine énergétique transmise par les Chinois ? On objective dans la médecine chinoise traditionnelle un ensemble de syndromes et/ou symptômes répondant aux signes que l’on retrouve chez les malades atteints d’HTA quelque soit le stade de leur maladie et de leurs facteurs de risques (I.M.C, tour de taille, répercussions carotidiennes et cardiaques...)
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