Avant la technique de Yamamoto (YNSA), il existait la craniopuncture.
L’acupuncture cérébrale cutanée est une technique acupuncturale très récente. Le Docteur Lebarbier a ramené de Chine la technique qui s’appelle là-bas "l’Acupuncture Cérébrale". La technique est résumée dans le schéma de l’article. A partir du point Nao Kong, on obtient la ligne motrice que l’on découpe en cinq parties égales pour être piquées. Les indications sont très intéressantes car elles concernent les hémiplégies, les accidents vasculaires cérébraux, les embolies cérébrales ayant donné des séquelles motrices, les aphasies motrices et également la maladie de Parkinson mais les résultats sont moins intéressants. L’auteur qui a expérimenté cette technique à l’hôpital Gernez-Rieux d’Elfaut (62570 Wizernes - France) montre ici dans le résumé d’un mémoire déposé auprès de la faculté de Médecine de Lille, deux observations concernant deux accidents vasculaires cérébraux. Les contre-indications de cette technique représentent essentiellement la comitialité ancienne. Les bases neurophysiologiques de cette technique selon Bossy sont une action directe à travers la boîte crânienne atteignant le lobule paracentral et la frontale ascendante. Cette action est sous forme d’un courant ionique, alors que les microsystèmes (auriculopuncture, nasopuncture) agissent sur la formation réticulée pour remonter vers le système nerveux central. Sans nul doute interviennent également les neurotransmetteurs qui facilitent le mécanisme intime de la synapse. En conclusion, la craniopuncture doit pouvoir permettre une amélioration de l’hémiplégie dans les suites immédiates d’un accident vasculaire cérébral, dans les lésions anciennes on aura recours à l’électro-acupuncture.