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Traitement par Acupuncture du syndrome mains-pieds chez les patients sous chimiothérapie


Ce syndrome se manifeste par des paresthésies très douloureuses à type de picotements violents ou de brûlures des extrémités, modifiant la préhension des objets ou de la marche. Seule l’acupuncture enraye un tel effet secondaire et optimise ainsi les chances de rémission voir de guérison de patients sous chimiothérapie.


 

Voir en ligne : Jeannin P. Acupuncture & Moxibustion. 2010,9(2)

Introduction

Le syndrome mains-pieds est un redoutable effet secondaire des chimiothérapies des cancers que nous rencontrons de plus en plus fréquemment et que seule l’acupuncture peut enrayer. Dans les années 2000, le pronostique des cancers du colon, du rectum, de la prostate métastasée, des ovaires, du cancer du sein métastasé et des cancers poly-métastasés étaient très péjoratifs et les traitements utilisés à cette époque, insuffisamment efficaces. La recherche, au niveau mondial, était mobilisée pour trouver des molécules plus performantes. Les découvertes de nouvelles molécules type Avastin®, Xeloda®, Gemsar®, Taxol®, ou Taxotère® sont apparues. Utilisées en première intention dans les cancers colo-rectaux et dans les cancers de la prostate métastasés, les résultats ont très vite été convaincants et leurs indications ont été étendues aux cancers des ovaires et du sein, avec là aussi des résultats très probants. Nous pouvons dire que ces molécules ont changé le pronostique de ces cancers, de la même manière que le Cisplatine, pour le cancer du testicule dans les années 1970, a fait passer ce cancer du plus mortel au moins mortel. Elles sont maintenant largement utilisées, avec comme revers de la médaille l’apparition de plus en plus fréquente d’effets secondaires à type du syndrome mains-pieds.

Place de l’acupuncture dans le cancer du sein traité en médecine occidentale.

L’acupuncture a un rôle très important dans la neutralisation de la plupart des effets secondaires des chimiothérapies et de la radiothérapie, dans la tolérance de l’acte chirurgical quand il a lieu. L’action que nous obtenons sur l’immunité et sur le bilan hépatique nous permet de penser que nous optimisons l’efficacité du traitement occidental et donc les chances de guérison.


 

Voir en ligne : Jeannin P, Regard P, Piquemal M, Sautreuil P, Triadou P. Place de l’acupuncture dans le cancer du sein traité en médecine occidentale. Acupuncture & Moxibustion. 2008 ;7(4) :316-321.

Prise du pouls et Rééquilibration Neuro-Végétative. Le Réflexe Oculo-Cardiaque du Dr Georges Grall

 

Les segments métamériquesL’auteur rapporte l’enseignement du Dr Georges Grall (†1985) dont elle a bénéficié entre 1976 et 1985. Evaluer le « Réflexe Oculo-Cardiaque » (ROC) selon le protocole précis du Dr Georges Grall permet de diagnostiquer une atteinte ou un déséquilibre du Système Neurovégétatif, sympathique et para-sympathique en cause dans de nombreuses pathologies. Deux points permettent de traiter rapidement ces déséquilibres, condition nécessaire à la guérison.


 

Voir en ligne : Mingam M. Acupuncture & Moxibustion. 2010 ;9(1):46-49.

Rappel neurophysiologique

Le Système neurovégétatif ou Système Nerveux Autonome est en première ligne lorsque survient un stress : anxiété, tachycardie, sueurs... sont des signes de mise en branle du système sympathique, pour, dans un premier temps, "organiser la défense" et ou la fuite ! Le patient est alors en sympathicotonie voire en hypersympathicotonie. Dans un deuxième temps si le stress se répète ou dure le patient arrive dans état d’épuisement et de fatigue voire de dépression correspondant à une prédominance du parasympathique. C’est le stade de la vagotonie. Aussi "inconfortables" l’un que l’autre ces deux types de désordre sont accessible à l’acupuncture à condition de bien savoir les diagnostiquer.

Historique

Le Réflexe Oculo-Cardiaque ou « ROC » a été découvert par le Dr Georges Grall (†1985), imprégné qu’il était par l’idée que l’interpénétration des techniques occidentales et extrême-orientales ne pouvait qu’être bénéfique à ses patients. C’est un outil fiable pour détecter un dysfonctionnement du système nerveux neurovégétatif qu’il a ainsi mis au point. Cette « recherche appliquée » du ROC le Dr Grall l’a menée de 1937 à 1957. C’est en septembre 1957 qu’il a présenté ses résultats, après avoir traité et évalué des milliers de cas, aux Troisièmes Journées Internationales de la Bourboule. Malheureusement nous n’avons pas d’écrit de ces journées et c’est en 1976 par transmission orale, que j’ai eu la chance de recueillir son enseignement. Le Dr Grall aimait à dire, avec son sens pédagogique de l’image que nous avions deux systèmes nerveux : celui qui commande ...et celui qui nous commande !

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