Lao Tseu Tao Te King
Chapitre 42
Vidéo de la lecture du Père Claude Larre (à télécharger pour le visionner sinon possibilité d'entendre que la voix du Père Claude Larre)
La Voie donne vie en Un. On n’aime pas les appellations |
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Nîmes : L’acupuncture en quête de reconnaissance - Nîmes - Congrès annuel des acupuncteurs à Nîmes afin de débattre sur la tarification de cette médecine en France. Issu du JT du 21/11/2008
Le professeur Nguyen Taï Thu est le directeur de l’Institut National d’Acupuncture de Hanoï. Un des services de l’Institut est devenu un service de pointe pour le traitement des malades dépendants des opiacés avec 4 à 6 médecins attachés à ce service.
Le Prof. Nguyen Taï Thu est aussi Président de l’association Nationale d’acupuncture du Vietnam et membre honorifique d’association d’acupuncture dans plus de 16 pays dont l’Institut Nguyen Van Nghi en France. Il est aussi Vice-Président de la WFAS et du comité d’acupuncture de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ses travaux scientifiques portent sur la pharmacologie de l’acupuncture, l’analgésie acupuncturale, la recherche et le développement de nouveaux points d’acupuncture, le traitement acupunctural des séquelles de paralysie, la surdité, l’atrophie du nerf optique, le traitement de l’obésité, des addictions au tabac, aux opioïdes etc.. Seize livres sont déjà parus sous sa plume depuis 1962 et le dernier en 2000. Il a donné des conférences dans des congrès internationaux depuis 1979 en France, Suisse, Bulgarie, Belgique, Hollande, Italie, Laos, Allemagne, Japon, Union Soviétique, Hong Kong, Pologne, Cuba, Algérie, Chine etc.. aidé par la connaissance de 4 langues (français, chinois, anglais et russe). Et depuis peu, sa réputation a franchi l’océan atlantique car il a exporté en 2001 à Monterrey au Mexique le premier centre Hô Chi Minh, un centre d’acupuncture. " Si l’idée lui est venue il y a 20 ans de cela, le premier Centre Hô Chi Minh n’est né qu’en 2001 à Monterrey. Tout commence donc dans les années 1980 quand le professeur Nguyên Tài Thu, directeur de l’’Hôpital d’’acuponcture du Vietnam, effectue une tournée dans ce pays hispanophone. Jouissant d’’une réputation internationale, le professeur vietnamien livre des conférences à l’Université de Médecine de Mexico ville. Des cours extraordinaires qui attirent la participation de presque tous les acuponcteurs du pays. Dans un parfait chinois, Nguyên Tài Thu y expose les théories d’’une médecine basée sur les principes élémentaires de l’’être humain et de la nature, le yin et le yang, et la coordination scientifique entre la médecine moderne et celle traditionnelle dans le traitement des maladies.
Voir en ligne : Présentation vidéo de l’Institut National d’Acupuncture de Hanoï et ses différentes interventions acupuncturale
Téléchargez la vidéo MP4 (4,8M) : quelques dizaines de secondes d’attente
L’acupuncture pour atténuer les effets secondaires L’acupuncture pour lutter contre les effets secondaires de la chimiothérapie : la pratique fait son chemin en France, corroborée par des études démontrant l’efficacité de la technique. Vomissements, nausées, diarrhées, pertes de poids… La chimiothérapie s’accompagne très souvent d’effets secondaires perturbants voir handicapants. Pour soulager ces douleurs, certains malades ont recours à l’acupuncture, une technique basée sur la médecine traditionnelle chinoise. Et les résultats sont plutôt encourageants. « L’acupuncture m’a apporté un soulagement immense, témoigne Marie, atteinte d’un cancer du sein. Les nausées sont réduites, je n’ai plus de fourmillements, d’aphtes ni de douleurs. Même si mes cheveux sont tombés malgré tout. » Alors placebo, l’acupuncture ? Au contraire, la pratique a progressivement démontré des effets réels sur les douleurs liées au cancer et à ses traitements. Le Dr Philippe Jeannin, acupuncteur reconnu, travaille depuis de nombreuses années sur l’accompagnement des malades et a reçu près de 900 patients cancéreux dans son cabinet parisien. Et il est formel : « les vomissements et les nausées sont neutralisés dans 90% des cas, les diarrhées dans 95%. Avec à chaque fois l’arrêt des traitements pharmaceutiques complémentaires, comme le Kytril ou le Zophren ». Généralement, les aphtes disparaissent également ainsi que les sensations de « bouche sèche ». L’acupuncture semble aussi atténuer les migraines et la fatigue. « En revanche, la chute des cheveux n’est évitée que dans 50 % des cas ».
L’acupuncture suscite également l’intérêt outre-atlantique. En décembre 2009, des chercheurs du Henri Ford Hospital ont démontré l’intérêt de la technique pour aider les femmes atteintes d’un cancer du sein qui suivent un traitement anti-oestrogénique. 50 femmes ont été séparées en deux groupes. L’un d’eux a reçu pendant 3 mois de la venlafaxine, un médicament antidépresseur, pour diminuer les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes. Les autres femmes ont bénéficié de séances d’acupuncture deux fois par semaine pendant les quatre premières semaines, puis une fois par semaine pendant huit semaines restantes. Les résultats, publiés dans le Journal of Clinical Oncology, sont sans appel : l’acupuncture se révèle aussi efficace que les médicaments pour réduire les bouffées de chaleur et les symptômes dépressifs. Et ce de façon plus durable : alors que les effets secondaires sont réapparus tout de suite après l’arrêt du médicament pour les femmes sous traitement, celles suivies par un acupuncteur témoignaient toujours de la diminution des bouffées de chaleur, trois mois après l’arrêt des séances. Ces résultats ont conduit Eleanor Walker, directrice des services du cancer du sein de l’hôpital, à conclure que l’acupuncture était désormais « un traitement indiqué pour réduire les effets secondaires des traitements anti-oestrogéniques du cancer du sein ».
Soulager, pas guérir
Longtemps considérée avec méfiance, l’acupuncture progresse finalement en France. Plusieurs services anti-douleur l’incluent désormais comme celui de l’Institut Gustave Roussy à Villejuif. Le Dr Jeannin a pour sa part intégré l’équipe oncologique de la Clinique Saint Jean de Dieu, dans le 7e arrondissement parisien depuis juillet 2009. Il est également en charge d’un cours spécialement dédié « au rôle thérapeutique de l’acupuncture chez les patients cancéreux » à la faculté de médecine de Paris XI. Cependant, il est important de souligner que l’acupuncture reste un accompagnement dans le traitement du malade. « Nous ne guérissons pas le cancer, ne pouvons réduire la tumeur ni la faire disparaître, souligne le Dr Jeannin. Mais nous sommes en première ligne pour neutraliser les effets secondaires ». Améliorer la vie des malades pour la rendre plus proche de la normale. C’est déjà un grand pas dans la traversée du cancer.