Signification de la « Leçon sur Tchouang-tseu » au Japon : quatre questions au Pr Setsuko Kame

Setsuko Kame vient de publier au Japon une traduction du livre français « Leçons sur Tchouang-tseu » de Jean François Billeter [1] qui a déjà fait l’objet de deux analyses dans la revue « Acupuncture & Moxibustion » en 2005.

Quelle est la place du Taoïsme dans le passé et le présent de la culture japonaise ? Il existe deux raisons de comprendre les classiques, qu’ils soient orientaux ou européens, aussi précisément que possible. Ils permettent tout d’abord une meilleure connaissance de l’histoire, ensuite, une redécouverte et confirmation de l’universalité de l’être humain. Au Japon, et probablement en Europe aussi, Zhuangzi1 fait partie, sans aucun doute, des grands penseurs du Taoïsme. C’est pourquoi j’aimerais placer le Taoïsme et Zhuangzi dans le présent et dans le passé de la culture japonaise. Pour cela, il est d’abord nécessaire de bien regarder leur place dans leur pays d’origine, la Chine. Concernant la pensée chinoise, ce qui vient à l’esprit en premier, c’est le confucianisme. Accepté rapidement, il s’est répandu principalement chez les intellectuels et les bureaucrates. Le citoyen moyen par contre suivait les arts de Shinsen2 dans lequel il pratiquait la formation taoïste et cherchait la voie de la jeunesse éternelle et de l’immortalité.


 

Voir en ligne : Kame S. Sautreuil P. Acupuncture & Moxibustion. 2013 ;12(1):73-75

 Setsuko Kame vient de publier au Japon une traduction du livre français « Leçons sur Tchouang-tseu » de Jean François Billeter [1] qui a déjà fait l’objet de deux analyses dans la revue « Acupuncture & Moxibustion » en 2005.

Quelle est la place du Taoïsme dans le passé et le présent de la culture japonaise ? Il existe deux raisons de comprendre les classiques, qu’ils soient orientaux ou européens, aussi précisément que possible. Ils permettent tout d’abord une meilleure connaissance de l’histoire, ensuite, une redécouverte et confirmation de l’universalité de l’être humain. Au Japon, et probablement en Europe aussi, Zhuangzi1 fait partie, sans aucun doute, des grands penseurs du Taoïsme. C’est pourquoi j’aimerais placer le Taoïsme et Zhuangzi dans le présent et dans le passé de la culture japonaise. Pour cela, il est d’abord nécessaire de bien regarder leur place dans leur pays d’origine, la Chine. Concernant la pensée chinoise, ce qui vient à l’esprit en premier, c’est le confucianisme. Accepté rapidement, il s’est répandu principalement chez les intellectuels et les bureaucrates. Le citoyen moyen par contre suivait les arts de Shinsen2 dans lequel il pratiquait la formation taoïste et cherchait la voie de la jeunesse éternelle et de l’immortalité. la suite en suivant le lien ci-dessus