Parmi les courants de pensée qui ont influencé l’élaboration de la médecine chinoise, deux ont eu un rôle prédominant, le taoïsme et l’école naturaliste. Après la constitution de l’Empire, deux événements majeurs ont poussé à questionner la cohérence et la nature de sa représentation du réel, la rencontre avec le bouddhisme et l’arrivée de la médecine scientifique. Devenue traditionnelle, la médecine chinoise a connu une nouvelle formulation de son discours et fait preuve des mêmes tendances syncrétiques cite la pensée chinoise de façon générale.
Voici un article issu des archives de la revue Méridiens et paru en 1978..La neurophysiologie acupuncturale était alors peu connue et pourtant..
Les auteurs, après avoir abordé l’aspect traditionnel de l’énergie sexuelle suivant la médecine chinoise, analysent les données occidentales, tant sur le plan neuro-physiologique que neutro-endocrinien, qui déterminent la fonction sexuelle de l’homme et de la femme. Ces notions permettent d’établir un parallélisme entre les concepts orientaux et occidentaux et d’éclairer la physio-pathologie des perturbations sexuelles. Une approche thérapeutique par acupuncture fait apparaître l’intérêt de cette médecine qui semble se placer dans le monde des neuro-sécrétions.
L’auriculothérapie est une technique bien intégrée à la MTC. Si on trouve des textes mentionnant des points auriculaires (1888) et si deux médecins chinois ont employé des points de l’oreille pour traiter une amygdalite aiguë deux ans avant que Paul Nogier ne publie son "Traité d’Auriculothérapie", c’ets bien à ce médecin français que revient le mérite du développement de cette discipline. Lisez ce texte de Cui Yong Qiang traduit par Patrick Sautreuil en 1994.
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